dimanche 30 août 2009

Déménagement

Bon, décidément pas accroché à l'interface admin de blogger, je déménage donc chez overblog, qui est vraiment plus sympa et riche à utiliser !

http://mikronicles.over-blog.com/

Love & Collage

En ce beau Dimanche, je vais m'atteler à synopsiser et critiquer un petit manga sympathique qu'est Love & Collage, manga de Kazurou Inoue (10ème tome en cours de parution au japon), dont j'avais déjà lu le bizarre Midori No Hibi (dont je reparlerai peut être un jour)

Love & Collage, c'est l'histoire d'un jeune homme qui vient de sa campagne à Tôkyô pour aller au lycée, et qui par un "malheureux" concours de circonstances se retrouve à devoir loger dans un dortoir pour filles ...

Oh, ça vous rappelle quelque chose ? Bah oui, le manga a de grosses similitudes avec Love Hina ... outre le synopsis, on retrouve "quasiment" les mêmes personnages, la fille aux yeux magnifiques et un caractère de merde qui envoie valser les garçons, la descendante d'un clan de ninja qu'il ne faut pas faire chier et sa voix profonde et sexy, la fille à gros nibards toute timide et gentille, la prof qui s'occupe du dortoir avec ses jambes à faire baver ...

Je m'attarde sur des parties de leurs corps, parce que notre héros, Hachibe, n'est pas tout à fait comme le bon vieux Keitaro de love hina, en effet, lui est un fétichiste des "parties" et son rêve et de rencontrer la femme idéale ayant la voix de ses rêves, les jambes de ses rêves, les seins de ses rêves, le buste de ses rêves, les yeux de ses rêves ... et il a donc trouvé ici une bonne partie de ses parties de rêve, qu'il va faire tout son possible pour protéger !

Hachibe, en plus d'être fétichiste, a une forte tendance à être un stalker (comprendre : une personne qui suit quelqu'un, en prend des photos, connait tout d'elle et de ses habitudes, le tout en toute discrétion) et un gros pervers, mais uniquement quand il s'agit de ses parties de rêve, ainsi une poitrine qui ne lui plait pas ne l'intéressera que très peu.

Bon, le pitch est posé, l'ambiance du manga aussi, passons maintenant aux critiques ....
Déjà, soyons franc, on est loin du niveau (que ce soit pour les dessins, l'humour ou les personnages) de Love Hina, néanmoins, son côté pervers plus assumé est marrant à suivre, les situations sont parfois un peu lourdes et trop présentes, mais dans l'ensemble c'est plaisant à lire.
On pourra noter aussi que les quiproquos sont rares (ce qui n'est pas pour me déplaire) et le héros sait avoir du charme et n'est pas non plus un gros boulet. Autre note, l'histoire évolue plus vite que dans love hina (en tout cas, c'est l'impression qu'on en a) ou les protagonistes mettaient environ 5 tomes pour commencer à comprendre un début de truc et blabla...

Un bon petit manga si on aime le genre, ça se lit aisément, et les personnages sont mignons, sympatoche au final !

mercredi 26 août 2009

Miouze

Aussi parfois appelés Muse, ce groupe de rock originaire de Britannie sort son premier album en 1999, sous le nom de Showbiz.

Cet album commence donc sur Sunburn, qui après une introduction au piano et un début calme ou quelques notes de basse et un léger rythme de batterie derrière, fait apparaître SON son, avec une basse saturée et une voix qui s'énerve et monte parfois dans les aigus, puis un break avec un petit solo de guitare avant de reprendre le refrain et finir la chanson de façon enivrante ...
On enchaine sur Muscle Museum, qui fait ressortir une des choses qui caractérise la musique de muse, l'étrangeté, le côté décalé tout en gardant une base "normale", avec son riff de basse obsédant qu'on reconnait en une demi mesure ...
Sur cet album se trouve également Fillip, qu'on peut définitivement classer dans le rock anglais classique, avec son côté pop ... jusqu'à ce que le morceau parte dans un délire planant.
Plus loin sur le morceau de plastique se trouve Showbiz, certainement un des plus beaux morceaux de muse, un morceau malsain, tortueux, mélancolique, et surtout beau, on plonge dans la mélancolie de Matthew Bellamy la tête la première, on ferme les yeux et on est sous la pluie en train de pleurer avec lui :(
Au milieu de l'album se trouve également une jolie ballade acoustique et planante répondant au nom de Unintended, et j'en resterai là pour cet album ...

Deux ans plus tard, sortait un album qui aura révolutionné ma façon d'écouter de vivre la musique : Origin Of Symmetry

Je ne vais pas faire du piste par piste ici, parce que cet album est un tout. Une ambiance particulière, sombre, mélancolique se dégage de l'album et pour l'apprécier pleinement, il faut fermer les yeux, dans le noir, et l'écouter d'une traite au casque. On notera l'ambiance progressive de certains titres (new born en tête ...) hystérique pour d'autres (micro cuts ou citizen erased) ou encore calme et envoutante (megalomania ...) un album qui se doit d'être acheté et vécu comme il se doit, à vivre et écouter sans modération.

Deux ans plus tard (en 2003 donc) encore (quelle régularité ces anglais) arrivait Absolution, si après origin of symmetry on attendait beaucoup du trio, le résultat ne fut que mitigé ...

Si l'album commençait très bien sur Apocalypse Please et son rythme lourd au piano qui imposait une ambiance ... apocalyptique, le Time is running out en deuxième piste est quant à lui beaucoup plus pop, et a moins d'"âme" que le précédent, un bon single, un bon morceau, mais pas exceptionnel.

Sing for absolution est une ballade molassonne, peu intéressante musicalement, avec un chant pas transcendant, et un tout très prévisible...

Heureusement, Stockholm Syndrome arrive derrière et nous prouve qu'ils ne sont pas perdus, une intro qui donne la pêche, et une chanson très intense, ouf, bon, on passe à quoi après ?

Falling Away With You ? ... voyons voir ... une jolie ballade acoustique, agréable à écouter, mais ça va pas révolutionner ma vie ça, AU SUIVANT !

Interlude ... interlude plus intense que la plupart des morceaux de l'album, ne dure qu'une trentaine de seconde mais peut se mettre en boucle.

Je ... bon, je suis bassiste, vous me pardonnerez de jouir sur cette intro, et ce morceau globalement, ça y est, l'intensité elle est là, l'ambiance est là aussi, pourquoi tout ce putain d'album n'est pas du même tonneau ?

Bon, on passe à la suivante et ... merde, encore une ballade molassonne, on zappe, rien à retenir ici.

Butterflies and Hurricanes, définitivement le morceau de l'album, intro calme, envoutante, montée en puissance, magnifique solo au milieu, tout y est, que du bon.

The small print arrive ensuite, très bon morceau de muse, c'est du muse, on le sait, on apprécie, un riff qui fait secouer la tête, assez envoutant ... on à quoi après ?

Endlessly, on pourrait presque se dire "encore un truc molasson ?" mais non, la mélodie est simple mais envoutante, le refrain de même, la voix est posée comme il faut, ça s'apprécie bien.

Thoughts of a dying atheist, du bon muse, pas exceptionnel, si l'album avait une meilleure cohésion, il trouverait certainement très bien sa place, on a l'impression de lire un chapitre d'un bon livre sans avoir tout le livre, dommage.

Ruled by secrecy arrive ensuite... le morceau, bien que lent et doux, n'est pas molasson comme d'autres, mais plutôt hypnotisant, du bon, donc.

Les japonais ont eux eu droit à un magnifique Fury pour finir, avec une basse qui fait vibrer et se tortiller dans de drôle de positions !

Ah, après absolution, on se dit que muse a manqué son coup, et n'a fait qu'un demi album, ça manque de maturation et de cohésion, dommage, on se dit qu'on est pas passé loin d'un merveilleux album mais qu'on a pas tout entendu.


Trois ans plus tard (oui, ils ont changé les délais de production) arrive black holes and revelations, qui continue sur la lancée d'absolution, encore un peu plus électro, comme le démontre Take a Bow, premier titre de l'album.

On commence donc avec ce Take a Bow, dont l'intro est très réussie avec une légère montée en puissance pour entrer dans l'album. Morceau qui s'affirme comme très bon et réussi dans un esprit électro.

Arrive ensuite starlight ... qui ... ben ... on a l'impression d'écouter time is running out en plus mou et plus radiophonique ... bref, un peu/beaucoup soupesque.

Le morceau éponyme ravit nos oreilles, on retrouve un rythme marqué et une ambiance électro, avec un chant à la Prince qui colle très bien au morceau, avec une basse qui envoute et un refrain qui invite à entrer dans la chanson.

Map of the problematique ensuite, on continue sur l'électro, mais plus planant, pas génial, mais écoutable et colle bien à l'esprit que je ressenti de l'album.

On redescend avec A Soldier's Poem, une ballade acoustique, tiens, ça faisait longtemps. C'est tout doux, ça berce, et ça emmene sur la deuxieme moitié de l'album, à commencer par ...

...Invincible, un peu trop pop à mon gout, un peu molassonne sans être vraiment mauvaise, dispensable donc, next !

K2000 ? Kit ? Non, assassin, ça envoie du bois, rythme soutenu pour l'intro, on est à la limite du metal pour le riff à la guitare/basse, c'est original pour du muse, mais si on a déjà écouté autre chose dans sa vie, ça va pas franchement captiver.

Vient ensuite Exo-Politics, bon, c'est grosso modo de la pop, mais y a quelques lignes dans la mélodie qui titillent l'oreille de l'auditeur et qui rendent ce morceau plutôt bon.

City of Delusion arrive ensuite et tente de reprendre la méthode de butterflies and hurricanes sans arriver à être aussi épique, puis vient se greffer une sonorité hispanique, bon, ça casse pas des briques mais c'est écoutable.

Enio morricone es tu là ? ou sont les cowboy ? Hoodoo nous amène dans un western triste, jusqu'au milieu de la chanson ou heureusement ça se réveille un peu, le morceau commence vraiment à la deuxième minute, avec les envolées au piano et le chant très ... Muséen, le morceau vaut le coup uniquement pour la partie centrale, sans ça c'est ... mouif

Knights of cydonia s'est échappé des années 70/80 et est plus marrant que bon, agréable à écouter, gai, tout ça, mais rien de plus.

Au final black holes & revelations est, comme son prédécesseur, inégal, il vaut le coup d'oreille, mais il y a un tri à effectuer ...

Et enfin, en 2009 (3 ans maintenant on a dit) arrive The Resistance ... qui n'est pas encore sorti, et qui attendra donc quelques semaines avant de passer dans mes oreilles :p

Bakuman !

Ce soir, après un jour de grande pluie dans les vertes forets de Dordogne et une victoire incroyable au goultarminator, j'ai "fini" de lire un manga commencé il y a quelques jours, à savoir Bakuman, ce manga de OHBA Tsugumi et OBATA Takeshi, auteurs entre autre du bien connu Death Note, est dans un tout autre style.

Ici, on découvre nos deux "héros", Mashiro et Takagi, le premier, depuis sa plus tendre enfance, rêve de devenir Mangaka, mais suite au décès de son oncle mangaka, il abandonne ce rêve et vit une vie qu'il considère ennuyeuse et linéaire ... tout changera le jour ou il va rencontrer Takagi, qui est tombé sur un cahier ou Mashiro avait fait des croquis. Takagi, lui, veut être auteur, il veut écrire des scénarios et raconter des histoires, et pour ça, il veut un artiste talentueux (qu'il a donc trouvé en la personne de Mashiro).

On va donc suivre au cours de ces 50 premiers chapitres (le manga étant toujours en parution) le quotidien de ces deux jeunes lycéens qui veulent faire du manga leur métier.

Voilà pour le synopsis donc, attaquons nous à la virulente critique de ce bidule ...
Déjà, on a des dessins très bons, fins et détaillés, mais pratiquement jamais une impression de lourdeur ou de "trop", que ce soient les personnages ou les décors, tout est vraiment au poil. Les personnages eux, ne sont pas seulement bien dessinés, ils sont expressifs sans être surréalistes, et mêmes si dans l'ensemble on a vraiment des personnages typés (entre le mangaka timide mais sûr de lui, sa muse absolument délicieuse, intelligente et timide, l'otaku de 35 ans qui bien que talentueux n'arrive pas à vendre de manga et n'arrive pas à trouver de petite amie avec son surpoids et ses boutons, le génie excentrique ...) ils sont attachants et charment le lecteur, et on a envie de les voir évoluer (ce qu'ils font)

Du côté de la trame, malgré les exagérations régulières (oui, faut faire rêver et on est dans un shonen quand même) le tout se tient, les situations sont réalistes et on sent une retranscription de l'univers des mangaka assez fidèle (n'étant pas auteur moi même, je peux pas confirmer, néanmoins on sent que si ce n'est pas la réalité, on doit pas en être loin)

En bref, un très bon manga, très agréable à lire, une ambiance assez légère et paisible, malgré les rebondissements on a pas l'impression d'avoir un flot incessant d'action, ce qui est agréable, je vous le recommande donc chaudement !

Bande son : Dream Theater et Muse (qui seront à l'honneur dans quelques minutes, le temps d'écrire une "petite" retranscription de leur discographie ...)

lundi 24 août 2009

Le théatre du rêve !

Hopla, ici, on va parler d'un groupe que j'écoute depuis un peu moins de dix ans, alors que je commençais à m'intéresser vraiment à la musique.

Ma première impression de ce groupe fut .... c'est inécoutable ce truc, c'est chiant, les mélodies sont moitié cachées ...

Après quelques écoutes de plus, principalement grâce à "Six Degrees Of Inner Turbulence", j'ai commencé à apprécier toutes ces nuances, ces mélodies pas forcément accessibles, ces changements de rythmes, ces montées en puissance, ces soli ...

Et donc, en juin est paru le 10ème album du groupe, qui après quelques albums mitigés (un octavarium assez mou et consensuel, suivi d'un Systematic Chaos manquant fortement d'âme, donnant plus l'impression d'un recueil de B-Sides que d'un album) se devait de renouer avec son public et redorer son blason ...

C'est donc avec le génialissime "A Nightmare To Remember" que s'ouvre Black Clouds and Silver Linings, et son introduction plutôt musclée ... on entre avec une ambiance de black metal symphonique quasiment, avant de retomber sur une base plus DTienne, avec une première partie heavy parsemée de quelques solos de Petrucci et un clavier sorti d'un film d'horreur en fond, puis cassure sur le refrain aux airs d'octavarium énervé, et on repart sur une ambiance six degrees et ses paroles presque crachées et une double grosse caisse bien présente derrière ...
break calme et angoissant avec des voitures de police qui passent au fond ... on s'oriente vers une ballade aux sonorités images and words, puis une légère montée en puissance pour arriver sur le refrain dans toute sa puissance, pour retomber dans un solo et dans une section qui laisse la place à la folie ou les soli s'enchainent et les rythmes sont changeants, puis la fin approche et on repart dans l'ambiance de début...

Clairement mon morceau préféré sur l'album, un des meilleurs de Dream Theater, une vraie réussite qui nous rappelle les vieux albums sans y être trop attaché ...

On enchaine sur a rite of passage, le single de l'album, bon bah c'est un bon single, pas transcendant, pas génial, mais bon.

Vient ensuite Wither, une ballade gentillette, pas passionnante, mais elle se glisse bien dans l'album, c'est pas ici du grand Dream Theater, elle est dispensable (et sera sûrement le deuxième single ...)

Arrive ensuite The Shattered Fortress, un drôle d'engin ... qui est la co-star de l'album, au croisement du medley, du remix, et de la réinterprétation, le tout avec des nouvelles idées.
À la base on se dit "ouais bon, super, un medley, ils pouvaient pas faire plus original ?" mais ici, c'est un bonheur à l'état pur que de retrouver des chansons qu'on connait déjà ... enfin, on en retrouve un bout, puis ça part ailleurs, des paroles sont changées, des rythmes modifiés, et les transitions toujours au top ! Un vrai plaisir pour un fan de DT, peut être moins intéressant pour quelqu'un qui ne connait pas leurs autres albums et à qui ça peut paraître plus décousu, un morceau à 100 à l'heure pendant 13 minutes, que du bonheur !

On redescend de l'extase avec The Best Of Times, belle chanson, calme, qui nous berce, puis à la troisième minute, arrive le solo libérateur, et la chanson reprend en étant plus électrifiée, puis repasse en acoustique quelques minutes plus loin, avant d'avoir magnifique solo de John Petrucci pour conclure le morceau.

On finit sur The Count Of Tuscany, morceau le plus long de l'album avec ses 19 minutes, excellentissime, peut être le plus Prog de l'album, et finit l'album en beauté !

Au final on a un album assez équilibré, avec des chansons globalement très longues, et la qualité globale est excellente, à part wither et a rite of passage qui sont dispensables, mais cet album vaut clairement le coup d'oreille. En espérant qu'en live ça donne aussi bien :)